Au milieu du XIe siècle, l’abbaye de Cluny créa le prieuré de La Charité. L’église NotreDame fut consacrée par le pape Pascal II en 1107. Cet établissement eut très vite un rôle essentiel dans l’expansion de l’ordre clunisien. Au XIIe siècle, l’église Notre-Dame mesurait 120 mètres de long, le clocher Sainte-Croix 72 mètres de haut et la nef 27 mètres. Plus de 400 dépendances permirent à La Charité de devenir “la fille aînée de Cluny”. Après la révolution, le prieuré s’est trouvé absorbé par la ville. Des habitations se construisirent sur son flanc, des commerces s’installèrent dans tous les espaces libres. Des particuliers habitent toujours d’anciens bâtiments du prieuré. En 1998, l’église Notre-Dame est inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO en tant qu’étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France. La tradition veut que les pèlerins aient pris l’habitude de profiter de “la charité des bons pères”, donnant ainsi son nom à la cité. En 2011, le label “Ville d’Art et d’Histoire” est accordé à La Charité-sur-Loire. Il reconnaît les actions conduites depuis plus de 10 ans, et fixe de nouvelles exigences de qualité pour les années à venir. En 2012, La Charité-sur-Loire devient “Centre Culturel de rencontre”, une distinction rare (15 sites en France) qui associe à un site remarquable, le prieuré, une thématique forte, le mot et la création, avec une programmation culturelle de qualité. Grâce à ces distinctions, le site de La Charité, reconnu au niveau national, gagne en notoriété.