Les jardins et le parc datant du 18ème siècle sont clos de murs et un carré de douves enserre le château au sud. Cinq terrasses se succèdent au nord du château dont l’une munie d’un labyrinthe de buis taillés. On remarquera quatre allées de tilleuls datant de 1700-1710 ainsi qu’un jardin potager et la restauration de pelouses à la française.
Le village d’Arthel se découvre au fil de ses ruelles fleuries bordées de maisons anciennes. A voir également, la source de Grand-Font et son lavoir pittoresque ainsi que son l’étang, vestige d’une retenue utilisée pour le flottage du bois, qui inspire les peintres mais enchante également les pêcheurs qui aiment les fritures de gardons.
A noter : le 2è dimanche d’août, la journée des peintres et des artisans d’art, dans tout le village (animation, restauration, buvette).
Après la création, en 1196, du collège des chanoines, il devenait indispensable de construire une église digne du seigneur du lieu même si Prémery n’était que la résidence d’été des évêques qui, d’ailleurs disposaient au château d’une chapelle privée. La construction de la collégiale débuta sans doute dès les dernières années du XIIème siècle, se poursuivit, avec des interruptions plus ou moins longues, durant le XIIIème et s’acheva au XIVème. Malgré la durée des travaux et l’évolution du style pendant cette longue période, l’édifice présente une unité que les évêques ont su imposer aux différents constructeurs et l’on ne s’étonnera pas de retrouver des similitudes architecturales avec la cathédrale de Nevers.
Le Château des Bordes, à Urzy, c’est un peu Renaissance d’un château médiéval. Construit en 1041 par Jhean des Bordes, il n’a pas cessé de naître et renaître au fil des siècles se pliant aux vicissitudes de son époque et aux exigences des hommes. Forteresse médiévale détruite par les anglais durant la Guerre de Cent ans, ses tours ont néanmoins repoussé, avec ses ponts levis et ses fossés. Il prend ensuite des allures « renaissance » avec un escalier à l’italienne tout à fait remarquable. Sa grille ouvragée, sa maison de concierge, ses dépendances, ses jardins vergers et potagers, ses intérieurs grandiloquents et ses écuries royales (la reine de Pologne était la sœur de la propriétaire) sont absolument magnifiques. Et pourtant, tout cet héritage a bien failli tomber quelque peu aux oubliettes, si ses nouveaux propriétaires n’avaient pas voulu lui redonner son éclat d’antan qui en fait un lieu incontournable.
Visite guidée possible
Cette éminence naturelle, parfois appelée la Montagne, est, au XIIIe siècle, une importante place forte. Le château fort, bâti par la comtesse Mahaut, renferme dans sa double enceinte de vastes bâtiments et l’église paroissiale. Seuls quelques vestiges subsistent du château, déjà en ruine au XVIIIe siècle. Une table d’orientation permet de découvrir un paysage qui va du Nivernais central aux monts du Morvan. Posée en 1977, elle est signée Seurat.
Tous les ans, début avril, une randonnée pédestre est organisée, partant de Nevers, l’arrivée est sur la Butte de Montenoison. Un itinéraire de 54 km pour les plus courageux et pour les autres la possibilité de points de départ alternatifs sur le parcours ou de boucles de découverte au départ de la Butte elle même. Plus d’information sur le site de l’ARNI (Association des Randonneurs Nivernais), organisatrice de l’événement.
Tu es calcaire, tu retourneras au calcaire… le coup de pouce de l’homme peut parfois se révéler prodigieux pour Mère Nature et sans jouer les apprentis sorciers. Situé sur l’éperon du Faye (commune d’Arbourse) la butte aux orchidées en est l’exemple vivant. En 2007, la communauté de communes acquiert une parcelle laissée à l’abandon, qui avait accueilli jadis, des vignes. Elle décide alors de restaurer sa pelouse naturelle à grands renforts de débroussaillage et de soin. Et là, miracle, un petit paradis terrestre où flore et faune vivent en harmonie. Empruntez les sentiers de cette colline et faites parler vos 5 sens avant d’admirer le panorama. Pour les amoureux des fleurs, ils auront la chance d’admirer des orchidées sauvages, des Ophrys, qui ont la particularité de ressembler à des abeilles ou des faux-bourdons. Sur le sentier, converser avec les papillons et les muses, et pourquoi pas avec un lapin ou un renard, histoire de rentrer dans la fable de cet endroit fabuleux.
Vers 1901, grâce à la générosité du Comte de Balorre, la chapelle actuelle remplaça une chapelle en ruine. Le lieu est vénéré depuis fort longtemps en raison d’une légende qui s’y rapporte : une très ancienne statue de la Vierge aurait été enlevée de cet endroit planté de charmes et installée au fond des bois, mais dès le lendemain, elle serait revenue elle-même reprendre sa place. Le phénomène s’étant reproduit à plusieurs reprises, il fallut se rendre à l’évidence : la Vierge exprimait son désir de rester sous les charmes. Une chapelle, sans doute en bois, fut érigée à cet endroit qui devint alors un lieu de pèlerinage chaque 8 septembre. Il faut noter qu’à la même date, se déroule à Bar-sur- Seine, un pèlerinage dédié à Notre-Dame- du Chêne qui connut une aventure identique.
Perdue entre campagne et forêt, l’église Saint-Pierre de Champvoux construite au XIe siècle est une petite fille de Cluny, dépendant de Souvigny. Martyre des guerres de religions, elle a fait de la résistance durant des siècles. Aujourd’hui, il ne lui reste que le transept, le chœur, trois absides et les murs latéraux de la nef, qui en font un espace clos, fermé par une grille forgée. Elle n’a néanmoins rien perdu de sa superbe avec son architecture intérieure très originale et son petit jardin « malgré lui ».
Planté en plein centre du village, il culmine désormais à 7 mètres alors qu’il mesurait 22 mètres à l’origine. Force est de constater que l’édifice, d’origine mérovingienne, voire gallo-romaine, a énormément souffert des vicissitudes de l’Histoire, notamment frappé de plein fouet par les rivalités guerrières entre évêques de Nevers et seigneurs de La Marche. N’hésitez pas également à faire un tour sur les bords de Loire aménagés à côté de l’église.
Décidément, Nannay est un village vraiment atypique. Depuis 2000, il rayonne grâce à son festival de cinéma rural : Les Conviviales, dont la notoriété n’est plus à faire. Mais désireux d’aller au-delà de l’écran, il a ajouté un épisode au scénario en invitant à chaque édition des artistes en résidence, histoire de refaire le décor à leur manière. Œuvres contemporaines, éphémères ou perpétuelles, vivent en parfaite harmonie avec la nature. Au total, 42 créations multi-matières ont pimenté l’envers du décor, jouant avec l’imaginaire du passant. Si certaines ont disparu, il en reste néanmoins 23 à découvrir, notamment grâce à des sentiers de randonnée, aménagés et balisés par l’intercommunalité. Laissez-vous bercer par cette musique artistique pleine nature, histoire de créer votre propre histoire…
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